ÉTUDES CATALANES + HISPANIQUES
« J’ai suivi le cours de culture catalane, qui faisait partie de mes cours à option au baccalauréat en études hispaniques. »
« À travers l’étude de l’histoire millénaire de la Catalogne, j’ai découvert un peuple aussi résiliant que contestataire, notamment à travers les auteurs-compositeurs du mouvement de la Nova Cançó, qui ont fait face, avec leur musique contestataire, aux quelque 40 ans de noirceur de la dictature de Franco (1939-1975). Fascinée par l’univers de Lluís Llach, Maria del Mar Bonet et Raimon (entre autres), j’ai décidé de m’inscrire aux cours de langue, littérature et aller de l’avant avec la Mineure en études catalanes comme complément à mes études hispaniques. »
« La Catalogne et le Québec ont beaucoup en commun. Les deux territoires ont une langue et une identité qui leurs sont propres, mais leur histoire et contexte politique sont assez différents. Plus on découvre les nuances et particularités de la Catalogne, plus on veut en savoir davantage. »
« Entre autres, j’aime beaucoup les devises Catalogne, terre d’accueil et Est Catalan celui qui vit et travaille en Catalogne, auxquelles adhèrent fièrement les Catalan·e·s d’aujourd’hui. En effet, dans les années 50 et 60, près d’un million et demi d’hispanophones venus d’ailleurs en Espagne sont arrivé·e·s en Catalogne, quand la langue catalane y était interdite. De plus, dans les années 2000, près d’un million d’immigrants sont arrivé·e·s depuis l’Amérique latine, l’Afrique subsaharienne, le Maghreb et l’Europe de l’est. On estime à 300 le nombre de langues parlées en Catalogne au XXIe siècle. Le catalan est la langue propre, co-officielle avec l’espagnol. Depuis 2006, l’occitan a aussi un statut officiel en Catalogne pour les quelque 4 000 occitanophones de la Val d’Aran».
« Ce microcosmos du monde qui est aujourd’hui la Catalogne a trouvé le parfait équilibre entre la défense de son histoire millénaire et de son identité nationales d’un côté, et le cosmopolitisme et ouverture pour lesquels elle est connue à travers le monde, de l’autre. »
« Les manifestations monstres à Barcelone depuis 2010, la consultation populaire du 9 novembre 2014 ou le référendum d’autodétermination du 1er octobre 2017 sont des exemples du dynamisme de la société civile, dont les entités l’Assemblea nacional catalana et Omnium cultural font partie. »
« Grâce à ma formation en études catalanes, j’ai pu coordonner l’ANC-Québec, la section québécoise de l’Assemblea nacional catalana, et faire connaitre au Québec l’aspiration du peuple catalan à célébrer un référendum comme ceux qui ont déjà eu lieu chez nous en 1980 et 1995. »